lundi 24 juillet
Mais les couches de sédiments ne laissent plus apparaître la croûte originelle. Difficile de savoir s’il y a de la vie là-dessous. Si vraiment vous insistez, on peut toujours tenter un carottage pour lire entre les strates.
Mais les couches de sédiments ne laissent plus apparaître la croûte originelle. Difficile de savoir s’il y a de la vie là-dessous. Si vraiment vous insistez, on peut toujours tenter un carottage pour lire entre les strates.
Depuis, Fenouilh n’aura eu de cesse d’entretenir ses croûtes, paradant fièrement avec ce scalp digne des plus farouches guerriers apaches. Son pedigree est gravé dans le cuir.
Fenouilh rêve souvent qu’il est un de ces héros de guerre blessé sur les champs de bataille au cours d’un assaut héroïque. Des infirmières l’entourent et soignent amoureusement ses plaies. On comprend mieux pourquoi, sans être particulièrement maladroit...
Trois, deux, un… C’est parti ! Les premiers arrivés seront les premiers servis ! Allez, on fonce tête baissée dans le tas… Après moi, le déluge ! Fenouilh qui n’a jamais eu l’esprit de compétition, attend sagement que son heure arrive.
Quand on lui demande à quoi ressemble le bonheur, Fenouilh se souvient de ces belles années où il entraînait l’équipe féminine de handball de St Astier. Il souhaiterait à chacun de connaître un tel moment de grâce dans sa vie.